La garbure n’est pas une soupe mais un plat complet, ancestral et multiforme. De ces origines, les avis divergent: tantôt plat wisigoth, espagnol ou gascon, cette potée à base de légumes grossièrement coupés est souvent associée à la Gascogne. Côté légumes, ils doivent être nombreux : des feuilles de chou bleu ou vert, des haricots frais tarbais, des fèves fraîches, de belles pommes de terre, des branches de céleri, navets, carottes et des poireaux. Quant aux viandes, au milieu de l’os de jambon séché de Bayonne, de la couenne de porc, ou de la saucisse de Toulouse, on y trouve évidemment le canard. Confite dans sa graisse, c’est cette fameuse cuisse de canard qui apporte la saveur inestimable à la garbure landaise.