La forêt d’Art Contemporain

La Forêt d’Art Contemporain a pour objectif depuis 2009 de créer en milieu rural un véritable outil de production et de diffusion d’art contemporain sous la forme d’un itinéraire régional. Par l’accueil d’artistes en résidence, la présentation de leur travail, la production dans un itinéraire d’œuvres en évolution, ce projet participe pleinement à l’aménagement culturel du territoire du Parc naturel régional des Landes de Gascogne.

Parmi les 27 œuvres que composent la forêt d’art contemporain, 2 d’entre elles se trouvent sur le territoire du Val de l’Eyre.

Trois sans nom, oeuvre n°14

Trois sans nom, Sébastien Vonier. Salles, 2014. Programmation : Didier Arnaudet.

Sébastien Vonier érige, au milieu des arbres et de la végétation foisonnante, trois figures fantomatiques, détachées de la logique de la représentation, et constituées par un équilibre de poutres autoportantes. Ces formes presque abstraites, dessinées avec une netteté particulière, se justifient par un renoncement au superflu et s’organisent en remettant en cause les oppositions dualistes entre l’ordre et le désordre, la fécondité et la sécheresse, la suspension et la relance. Il s’agit de maintenir une tension où l’incertitude et sa part de mystère acquièrent un rôle actif et délestent la matière de son inertie. C’est une étrange scène où des sentinelles indéfinissables se rassemblent autour d’un foyer imaginaire et l’attisent comme une réserve inépuisable de forces et de possibilités.

Couleurs, oeuvre n°18

Couleurs, Philippe Fangeaux. Le Barp, 2017. Programmation: Jean-Francois Dumont.

« Couleurs » est un projet insolite qui consiste à prendre parti d’un paysage avec la disposition de quatre blocs de couleurs. Ceux qui auront la curiosité d’aller sur internet se renseigner sur le travail de l’artiste verront une période de son travail nommé « Retouches ». Des peintures de paysage sur lesquels l’artiste a peint à coups de pinceaux ou de rouleaux des formes plus ou moins géométriques qui viennent en partie reprendre ou tendre, voire être à l’initiative de la représentation qui est sur la toile. De nombreux exemples dans l’histoire de l’art nous montre des peintres qui sont également de puissants sculpteurs, à commencer par les peintres préhistoriques qui savaient tirer profil de la forme des roches sur lesquels ils traçaient, ou encore de Michel-Ange.